La sous-commission du patrimoine culturel et des valeurs au sein du dialogue national a émis une série de propositions. Parmi celles-ci, figure l’adoption d’une langue nationale au Gabon.

Comme on peut le lire à la page 70 du rapport, le Haoussa figure en bonne position comme éventuelle future langue nationale du Gabon. La raison avancée par les ‘’panélistes’’ est l’authenticité et la culturalité de la langue. Toutefois, un fait étrange devrait éveiller notre curiosité. C’est l’absence des langues telles que le Myene, le Téké, le Varama, le Kwele, l’Obamba et beaucoup d’autres.

Qu’est-ce qui peut justifier l’absence de près de 40 ethnies dans ces propositions de langue nationale ?

De quoi s’interroger sur les réelles motivations des membres de cette sous-commission et sur le caractère objectif des critères pris en compte pour proposer l’adoption d’une ou plusieurs langues au détriment d’autres.

Les concernés apporteront peut-être des éclaircissements aux Gabonais d’ici le 30 avril.