Depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février 2022, on parle beaucoup des dégâts humains pourtant un des aspects qui demeure en marge du débat, c’est le cout environnemental. Oui, une guerre ça impacte aussi l’environnement.

Selon Jean-Pascal van Ypersele, climatologue “Tous les bâtiments et matériaux détruits entraînent une masse énorme de déchets, mais cette pollution est pour le moment très difficile à quantifier.

Mieux, avec le déclenchement de la guerre, on observe un rétropédalage de plusieurs pays. En effet, le processus de transition visant à limiter l’utilisation des énergies fossiles qui produisent les gaz à effets de serre s’est estompé dans certains pays notamment la Bulgarie où le gouvernement a annulé sa décision de fermer les centrales à charbon.

Par ailleurs, en un an, la guerre en Ukraine a généré plus de gaz à effet de serre qu’émet la Belgique c’est-à-dire 120 millions de tonnes de CO2.

L’explosion des gazoducs Nord Stream 1 et 2 a eu un impact sur l’environnement.

Les ressources naturelles subissent une pollution chimique, les écosystèmes protégés sont anéantis, les incendies dévastent les forêts et la diversité biologique est mise en péril.

Au regard de ce qui précède, il urge une prise de conscience collective car il y a un risque croissant de dérèglement climatique.

De surcroit, le regain d’activité de l’industrie de l’armement démontre que nous sommes bien loin des engagements pris par les différents acteurs de la politique internationale.

Enfin, la guerre en Ukraine est surement le spectre d’une réalité fréquente sous d’autres cieux. On peut évoquer par exemple la guerre en Syrie depuis 2011, les conflits en cours en Lybie entre autres.

Comme quoi, garantir la paix, c’est aussi préserver l’environnement.